A l’heure où l’épidémie semble se stabiliser, la Chine tente de faire repartir son économie, à l’arrêt depuis plus de trois mois désormais. L’objectif est de minimiser les conséquences du coronavirus sur la deuxième économique puissance mondiale.
La Chine tablait sur une croissance de 6 % environ pour l’année 2020. Mais avec une économie paralysée lors du premier semestre, elle risque de revoir ses ambitions à la baisse.
La Banque mondiale parle d’une croissance presque nulle de 0,1 % du PIB chinois dans le pire des scénarios, alors que Pékin n’a pas réalisé la mise à jour des ses objectifs, qui intervient traditionnellement au mois de mars. Ce serait un résultat jamais observé depuis l’époque maoïste.
Pourtant, sur le mois écoulé, l’activité manufacturière a repris du poil de la bête, après des résultats catastrophiques pour janvier et février, signe d’un redémarrage des usines du pays.
Les PME toujours en difficulté
Mais alors que les grosses compagnies ont repris dans la majorité leurs activités, les petites et moyennes entreprises subissent encore les conséquences de l’épidémie. Dans le même temps, la consommation n’est pas encore repartie dans un pays qui se remet doucement à revivre.
Des difficultés qui risquent de se prolonger alors que le coronavirus s’abat sur l’Europe et les États-Unis, deux partenaires économiques essentiels de la Chine.
Source : rfi