Depuis la mise en place du Plan Sénégal Emergent (PSE), il est noté que la croissance économique du Sénégal est en grande partie imputable à la redynamisation de l’Agriculture.
Après une première phase de 5 ans, la politique économique du pays est entrée dans sa deuxième période avec le second Plan d’Actions Prioritaires (PAP 2) prévu sur la période 2019-2023, basé sur de nouvelles orientations et de nouveaux objectifs en consolidation des acquis obtenus durant l’exécution de la première phase.
L’Agriculture reste ainsi un secteur prioritaire pour la deuxième phase du PSE.
Comme chaque année, l’Union Nationale des Chambres de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture du Sénégal (UNCCIAS), en collaboration avec le Ministère de l’Agriculture et de l’Equipement Rural (MAER) ont mis en place un Comité d’organisation pour assurer une participation réussie et efficiente du Sénégal au Salon International de l’Agriculture (SIA) de Paris.
La participation du Sénégal lors des éditions précédentes, a été un franc succès avec une réussite bâtie sur une belle synergie entre toutes les institutions présentes, secteurs privé et public confondus qui ont, sur des mois de préparation travaillé ensemble afin de présenter l’Agriculture sénégalaise dans sa diversité. Il s’agit entre autres de : la BNDE, La Banque Agricole (LBA), le COSEC, le PAD, l’ASEPEX, la SAED, la SONACOS, l’ISRA pour n’en citer que quelques-uns.
L’objectif global de cette édition 2020 pour les organisateurs, est d’assurer la promotion du secteur agricole sénégalais et de renforcer le positionnement de ses produits et services sur le marché européen en général et français en particulier. – Le thème de cette année est : « L’Agriculture vous tend les bras »– Le slogan, du Sénégal est : « Au Sénégal, l’Agriculture cultive l’émergence » avec comme mot d’ordre, « la consolidation des acquis »
Par ailleurs, la BNDE reconnait l’importance du SIA, qui est une occasion de partager avec la diaspora et les investisseurs étrangers, les potentialités et opportunités du Sénégal en matière d’Agriculture.
L’UNCCIAS et le MAER ont salué la contribution précieuse de la BNDE des années précédentes et ont souhaité reconduire ce partenariat avec un espace institutionnel, un espace salon B2B, une journée dédiée par institution, une visibilité locale et internationale tout au long du salon.
La BNDE étant un partenaire et sponsor privilégié du SIA depuis 2017, a eu l’honneur d’être comptée une fois de plus,comme partenaire privilégié et un des sponsors leader. En effet, la présentation de l’approche innovante de la BNDE suscite chaque année un intérêt particulier pour des visiteurs et institutions de tous horizons.
En outre, le SIA 2020 a été une opportunité pour :
– Rencontrer des partenaires potentiels internationaux
– Nouer des contacts commerciaux, économiques, techniques et financiers
– Découvrir de nouveaux acteurs économiques et porteurs de projets innovants
La BNDE, représentée comme à chaque édition par le département Chaînes de Valeurs Agricole s’est vu participer au panel «Financement du secteur Agricole» avec la LBA, la SONACOS, le CNAAS, le FONGIP, la DER et le FNDASP, un débat riche en échange ou la Banque a présenté ses solutions innovantes.
En effet, son approche «Chaînes de Valeurs» prend en comptes plusieurs phases successives allant de la fourche à la fourchette. Ces séquences contractuelles ont pour but l’intégration des acteurs afin de maximiser le produit agricole mis sur le marché allant même jusqu’à l’exploitation (mangue, pastèque, légumineuses etc.) et tout en favorisant la création d’emplois.
Par ailleurs, ses réalisations en termes de financement de projet dans le secteur ont été présentées par le Directeur Général Adjoint Chargé de l’Exploitation, Babacar Thiaba Ndiaye, notamment la mise en place de la plateforme de commercialisation de l’Arachide de la SONACOS d’un montant global de 51 675 000 000 FCFA et de la plateforme pour la commercialisation du riz à hauteur de 16 594 778 575 FCFA.
En outre, La BNDE adopte un nouveau plan de financement à l’instar des autres établissements de crédit en mettant l’accent sur la rentabilité du projet, la valeur ajoutée ou encore sur le nombre d’emplois que le projet peut créer et non au recours systématique des biens mis pour servir de garanties. Elle est de plus consciente que, la plupart des agriculteurs qui demandent un crédit n’ont que leurs champs pour cultiver et également comme patrimoine.
Ainsi, depuis son lancement en 2014, la Banque a su maintenir sa croissance continue en faisant passer son total bilan de 30 milliards FCFA à plus de 175 milliards FCFA. Le bilan enregistre un PNB de 9,437 milliards FCFA, ce qui correspond à une progression annuelle de 22%, avec un résultat brut d’exploitation qui se situe à 3,634 milliards FCFA, soit une progression de 46%, par rapport à l’exercice 2017. Quant au résultat net, il est passé à 2,179 milliards FCFA, soit une augmentation de 37% pour l’exercice 2018.
Source: Financial Afrik