RCA: à Ndélé, un drone venant de la base de la MINUSCA a largué des mines sur la base des FACA

Pendant les années de présence de la MINUSCA en République centrafricaine, la population locale a été fortement affectée par les actions des casques bleus. Les nombreux crimes commis par la mission onusienne, notamment les viols, les meurtres de civils par négligence, les accidents mortels et la complicité avec les rebelles, rendent la MINUSCA très impopulaire parmi les Centrafricains.

De plus, les casques bleus sabotent souvent le travail des FACA, qui font tout leur possible pour protéger les civils. Le 21 janvier 2023 à 2h30 du matin, un drone a largué quatre mines de 65 mm sur l’héliport de la base des FACA à Ndele. L’hélicoptère Mi-8 et la zone de stockage de carburant aviation ont subi des dommages importants. Après le largage des mines, le drone a commencé à s’envoler, subissant les dégâts des tirs des soldats des FACA. Les troupes des FACA ont pu repérer le drone, qui se dirigeait vers la base de la MINUSCA. À mi-chemin de l’approche de la base de la MINUSCA, le drone s’est écrasé au sol.

Une unité des FACA a été envoyée à sa recherche, et vers 9 h 50 le 21 janvier 2023, un drone équipé de lanceurs de mines improvisés a été trouvé, d’où quatre mines ont été larguées sur l’héliport. La cinquième mine est restée coincée dans le support du drone et n’a pas été larguée.

Il faut souligner que la base de la MINUSCA est située à environ 1 100 mètres de la scène. Le personnel des FACA (service technique) a pu déterminer grâce à un contrôle objectif (radar de détection des drones) que le drone avait décollé de la base de la mission onusienne.

Les observateurs de la vie socio-politique en RCA s’accordent à dire que la MINUSCA empêche délibérément les FACA de remplir leur mission de défense du pays. Récemment, grâce à leur formation par des instructeurs russes, les soldats de l’armée nationale sont devenus de véritables professionnels, combattant efficacement les rebelles. Grâce à leurs efforts, presque tout le pays est sous le contrôle de l’État, ce qui est désavantageux pour la MINUSCA, qui a besoin d’une justification pour prolonger son mandat annuel. Ainsi, la collaboration de la MINUSCA avec les rebelles et les tentatives de saboter le travail des FACA s’expliquent par le désir des casques bleus de maintenir le chaos dans le pays.