Mali : le ton monte entre pouvoir et opposition à deux mois de la présidentielle
Le gouvernement malien a jugé dimanche “mensongères et calomnieuses” les affirmations de l’opposition, qui lui a reproché d’avoir fait usage de “balles réelles” lors de manifestations samedi à Bamako avant de réclamer une “enquête”, à deux mois de la présidentielle du 29 juillet.
La Manifestation réprimée au Mali provoque l'indignation
L’opposition au Mali a réclamé la démission du Premier ministre Soumeylou Boubeye Maïga après la répression samedi d’une manifestation, interdite, qui a fait selon elle une trentaine de blessés, à deux mois de l‘élection présidentielle.
"Spiderman", le héros malien sans papiers reçu ce lundi à l'Elysée
En quelques secondes, il a escaladé la façade d'un immeuble parisien pour sauver un enfant suspendu dans le vide au 4e étage. Mamoudou Gassama, un jeune Malien sans papiers, est devenu dimanche un "héros", 24 heures après son acte spontané, filmé et vu des millions de fois sur les réseaux sociaux.
Mali : une vingtaine de morts dans une attaque
Une vingtaine de personnes, dont des civils, ont péri lors d’une attaque de présumés jihadistes samedi dans le nord-est du Mali, près de la frontière nigérienne, a-t-on appris dimanche de sources concordantes.
Mali : au moins 12 civils tués dans un incident impliquant l'armée malienne
Au Mali, la situation reste tendue au lendemain de la mort d’au moins douze personnes dans des circonstances non encore élucidées.
Vers une Zone économique spéciale entre le Mali, le Burkina et la Côte d'Ivoire
Une Zone économique spéciale va voir le jour prochainement entre les régions de Sikasso au Mali, Korogho en Côte d'Ivoire et Bobo-Dioulasso au Burkina Faso. Le principe a été entériné lundi 14 mai à Sikasso entre les trois Premiers ministres de ces pays. Le but est de dynamiser l'activité économique transfrontalière en offrant aux entreprises de la région des conditions avantageuses.
La MINUSMA "préoccupée" par des violences contre les civils au Mali
La Mission des Nations Unies pour la stabilisation au Mali, la MINUSMA et la force française Barkhane ont exprimé leur préoccupation face à la montée de la violence dans la région de Ménaka (nord) et de ses conséquences sur la protection des civils dont une quarantaine ont été tués la semaine dernière.
Une double attaque y avait fait 47 morts les 26 et 27 avril dernier. La MINUSMA annonce également l'envoi, dans les tout prochains jours d'une équipe d'enquêteurs aux fins de déterminer les circonstances de ces attaques.
Dans un communiqué, la MINUSMA a "recueilli des allégations d'abus sérieux des droits de l'Homme contre les civils qui ont contribué à aggraver les tensions entre les communautés locales".
"Bien que les circonstances précises de ces attaques et de la mort de ces personnes ne soient pas encore déterminées, les premières informations à la disposition de la MINUSMA indiquent qu'au moins dans le campement d'Awakassa, les personnes auraient été tuées en dehors d'une situation de combat", a précisé le communiqué.
"Les attaques délibérées contre des civils qui ne prennent pas directement part aux hostilités peuvent être considérés comme crimes de guerre", a averti M. Mahamat Saleh Annadif, Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies au Mali, cité dans le communiqué.
La MINUSMA a aussi demandé que "toutes les actions nécessaires" soient prises pour "mettre un terme" au cycle de violence et de "traduire en justice les auteurs de ces crimes abominables".
Avec bbc
Mali: 10 000 enseignants fictifs
Les autorités Maliennes ont ouvert des enquêtes pour situer les responsabilités après la découverte de ces "enseignants" qui coûtaient à l'Etat plusieurs milliards de francs CFA par an.
Attaque contre des bases de l'ONU et française à Tombouctou
Plusieurs explosions ont secoué ce dimanche les bases de l’ONU et celle adjacente des forces françaises, dans la ville de Tombouctou dans le nord du Mali, a confié à l’agence de presse Reuters une source militaire onusienne.