«L'émir du Qatar avait d'avance mis au courant les autorités tunisiennes qu'il allait assister uniquement à la séance d'ouverture du sommet arabe, puis c'est son ministre des Affaires étrangères qui prendra le relais à sa place», a affirmé Mme Karash, précisant que «nous étions au courant de ce départ bien avant [la date du début du sommet, ndlr], qui n'est pas du tout une surprise».
Elle a expliqué les raisons de cette participation éclair du souverain qatari au sommet de la Ligue des États arabes du fait que «l'émir avait accepté de venir à Tunis en raison de l'estime et du respect qu'il voue pour le président de la République [Beji Caid Essebsi, ndlr]».
Dimanche 31 mars à Tunis, Cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani a quitté le sommet arabe juste à la fin du discours d'ouverture du Président tunisien et au début de celui d'Ahmed Aboul Gheit, secrétaire général de la Ligue arabe. Dans son allocution, ce dernier s'en était pris à la Turquie et à l'Iran, déplorant notamment que «les ingérences» de ces «voisins» aient «intensifié les crises» et «créé» de nouveaux «problèmes».
Des médias avaient alors supposé l'existence d'un lien entre ces propos et le départ de l'émir, pour qui la Turquie et l'Iran sont des alliés dans le blocus que le Qatar subit, depuis 2017, de la part de l'Arabie saoudite, des Émirats arabes unis, du Bahreïn et de l'Égypte, qui ont rompu tout lien avec lui.
Avec sputniknews